Banque centrale du Zimbabwe: l'accord de la Barclays respecte la politique nationale d'indigénisation

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La Banque Centrale du Zimbabwe a annoncé lundi qu'elle était en train d'étudier la demande de la banque britannique Barclays de vendre 68% de son actionnariat de l'unité zimbabwéenne à la First Merchant Bank basée au Malawi.

Le gouverneur de la Banque centrale du Zimbabwe, John Mangudya, a déclaré à un comité du parlement que l'accord respecte la politique d'indigénisation du pays, contrairement aux inquiétudes invoquées dans certains cercles.

La politique d'indigénisation du Zimbabwe stipule que les étrangers doivent posséder un maximum de 49% des actions d'une compagnie, la majorité de 51% étant réservée aux locaux.

Les employés de la Barclays au Zimbabwe contesteraient cette cession, et feraient appel à la justice du pays pour bloquer la transaction.

Mais M. Mangudya a fait savoir que la Barclays souhaiterait vendre en fait 43% de ses actions de l'unité zimbabwéenne, soit moins que le seuil de 49% accordé aux investisseurs étrangers.

Il a précisé que sur les 68% dont dispose la Barclays, 32% resteraient cotés à la bourse du Zimbabwe, 15% seraient proposés aux employés et à la direction et 10% resteraient entre les mains de Barclays Plc pendant les trois prochaines années afin d'assurer la continuité des affaires.

"Quand vous regardez de plus près, les actions vraiment vendues sont de 43%. Ce qui est inférieur aux 49% réservés aux étrangers", a souligné M. Mangudya.

Barclays s'est installé pour la première fois au Zimbabwe en 1912, alors que le pays était encore une colonie britannique.

Avec l'annonce de son retrait du marché zimbabwéen, la Standard Chartered Bank reste la seule banque occidentale toujours opérationnelle au Zimbabwe.

Barclays transfèrera ses 700 employés, 25 bureaux et cinq centres de services aux entreprises du Zimbabwe à la First Merchant Bank.

Source...Xinhua

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