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Des affrontements entre partisans de l'opposition et forces de l’ordres ont repris mardi matin à Conakry après une journée de heurts qui ont fait un mort et au moins une dizaine de blessés selon l'AFP.
Plusieurs jeunes affrontaient les forces de l'ordre à coups de pierres et de pneus brûlés contre gaz lacrymogènes, matraques et tirs de sommation en l'air.
Ces violences, de moindre intensité que la veille, ont provoqué des embouteillages, mais aucun blessé n'a été signalé dans l'immédiat, selon l'AFP qui a également indiqué avoir assisté à plusieurs interpellations, alors que les forces de l'ordre, déployées en nombre, empêchaient les partisans de l'opposition de se rassembler aux lieux prévus pour ces manifestations non autorisées.
Toujours selon, l’AFP des tirs ont été entendus dans le quartier de Cosa vers 08H30 (GMT et locales) après une nuit calme, ont rapporté des témoins, sans être en mesure d'en préciser l'origine et s'il s'agissait de coups de semonce.
Les commerces étaient fermés dans une grande partie de la capitale, ainsi que le grand marché de Madina et des écoles.
En revanche, la circulation et l'activité étaient normales dans le quartier administratif et des ambassades.
Les appels à manifester dans toute la capitale contre l’insécurité, après l'agression de son porte-parole le 4 avril. Elle proteste également contre l'inversion du calendrier électoral par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Les deux parties se renvoient la responsabilité des violences.