Burkina : la société civile réclame justice 19 ans après l'assassinat du journaliste Norbert Zongo

Zongo

Dix-neuf ans après l'assassinat du journaliste d'investigation Norbert Zongo, la société civile burkinabè a annoncé mardi plusieurs activités à mercredi pour exiger la vérité et la justice.

Norbert Zongo, journaliste qui enquêtait sur le meurtre d'un chauffeur de François Compaoré, frère cadet de l'ex-président, a été retrouvé mort calciné le 13 décembre 1998, avec trois de ses compagnons.

Le dossier de l'assassinat de Norbert Zongo, qui avait connu un non-lieu sous le régime Compaoré, a été rouvert sous la transition.

Le 29 octobre dernier, François Compaoré a été arrêté à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaule de France, en réponse à un mandat d'arrêt international émis par le Burkina Faso dans le cadre du dossier de l'assassinat du journaliste.

La justice française a annoncé qu'elle va examiner, le 13 décembre, la demande d'extradition envoyée par le Burkina Faso contre François Compaoré dans le cadre de ce dossier.

"D'autres personnes sont inculpées, presque tous de la garde rapprochée de Blaise Compaoré. 19 ans après, l'espoir de mettre fin à l'impunité sur ce crime renaît. En tous les cas, tôt ou tard, justice sera rendue. Il n'y a pas de doute là-dessus", a déclaré mardi lors d'un point de presse Boureima Ouédraogo, président des éditeurs de la presse privée (SEP), l'un des organisateurs de la "Journée de devoir de mémoire et d'hommage à Norbert Zongo".

Cette journée se tiendra mercredi à Koudougou, ville située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Ouagadougou, où une université publique porte désormais le nom de "Norbert Zongo".

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