Les dirigeants de la CEDEAO se réunissent au Nigeria pour discuter de l'adhésion du Maroc

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Le 52e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'est ouvert samedi dans la capitale nigériane, Abuja, où les dirigeants ont discuté de l'adhésion du Maroc et de la situation sécuritaire en Guinée-Bissau.

Le Maroc a demandé à la CEDEAO de devenir membre du groupe, tandis que la Tunisie a seulement demandé le statut de pays observateur.

Lors de la 51e session ordinaire tenue en juin à Monrovia, au Liberia, la CEDEAO avait donné son accord de principe à l'adhésion du Maroc et ordonné à une commission d'examiner son impact.

La commission a confirmé que l'étude de l'impact de l'adhésion du Maroc était terminée et que le résultat serait présenté à l'Autorité.

Le Maroc n'a toutefois pas été invité au 52e sommet. D'après le ministère des Affaires étrangères marocain, le pays devra attendre le premier trimestre de 2018 pour connaître la décision des chefs d'Etat de la CEDEAO, qui sera annoncée lors d'une session extraordinaire.

La Tunisie a quant à elle obtenu le statut de pays observateur et la commission a reçu l'ordre de prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que toutes les procédures à cet effet soient mises en oeuvre.

La commission a aussi confirmé que l'Autorité avait invité la Mauritanie à présenter de nouveau une demande de réadmission à la CEDEAO.

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi prononceront chacun une allocution en tant qu'invités d'honneur à la session d'ouverture du sommet.

Le sommet abordera également la situation politique et sécuritaire en Guinée-Bissau.

La CEDEAO a récemment annoncé que sa mission en Guinée-Bissau avait "porté un coup dur" aux ressources financières de la sous-région.

La Mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ECOMIB), composée de troupes nigérianes, burkinabè, sénégalaises, togolaises et nigériennes, a été déployée en mai 2012 à la suite d'un coup militaire en avril 2012.

L'ECOMIB a aidé le pays à établir un gouvernement civil de transition, qui a abouti à l'élection du président José Mario Vaz en mai 2014 pour un mandat de cinq ans.

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