Le secrétaire exécutif de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF, acronyme anglais), Emmanuel Nnadozie, a appelé vendredi les dirigeants africains à se positionner en fer de lance de la lutte contre la corruption.
S'adressant aux journalistes en marge du 30ème sommet de l'UA qui se déroule actuellement à Addis Abeba, capitale de l'Éthiopie, le secrétaire exécutif de l'ACBF a indiqué que les dirigeants africains devraient faire preuve d'une forte capacité de direction en donnant la priorité à la lutte contre la corruption.
Le 30ème sommet a débuté lundi au siège du bloc panafricain avec pour thème "Remporter la lutte contre la corruption: une voie durable pour la transformation de l'Afrique". Ce sommet bisannuel doit durer jusqu'à lundi prochain.
"Le conseil que nous donnons aux pays africains membres de l'UA (...) est de veiller à donner la priorité à la lutte contre la corruption parmi d'autres sujets", a dit M. Nnadozie.
À cet égard, il a souligné que la lutte contre la corruption ne consistait pas seulement à s'assurer que le système judiciaire applique les lois, mais aussi à changer les mentalités par différents mécanismes. Faire preuve de capacités de direction et montrer l'exemple est aussi extrêmement important, a-t-il ajouté.
Établie en 1991, l'ACBF a pour objectif de renforcer les capacités humaines et institutionnelles en matière de bonne gouvernance et de développement économique en Afrique. Cette fondation est active dans plus de 45 pays d'Afrique et six communautés économiques régionales.
L'ACBF contribue au développement de capacités par des investissements, un soutien technique, et par la génération et le partage de connaissances en Afrique.