Les importateurs automobiles ougandais s'opposent à un projet de loi sur l'interdiction des véhicules anciens

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Les revendeurs automobiles ougandais ont demandé mercredi au Parlement de ne pas donner son aval à un projet de loi concernant l'interdiction à l'importation des véhicules fabriqués il y a plus de huit ans.

Dirigés par Marvin Ayebale, secrétaire général de l'Association des vendeurs automobiles, les revendeurs ont soumis une pétition au Parlement, affirmant que le projet de loi entraînerait une hausse de la demande et une baisse de l'offre de véhicules dans le pays.

"La population n'est pas prête à ce projet de loi sur le plan financier", a déclaré M. Ayebale. Selon lui, de nombreux Ougandais risquent d'être jetés à la faillite, si le projet d'amendement à la Loi sur la circulation et la sécurité routière 1998 est entériné.

Le même projet de loi stipule également que les importateurs de véhicules fabriqués il y a plus de cinq ans devront payer une taxe environnementale.

Ce projet de loi exempte cependant les véhicules lourds, dont les dépanneuses, les camions-grues, les balayeuses, les véhicules de pompiers, les bétonnières, les véhicules de pulvérisation, les ateliers mobiles et les chariots élévateurs, ainsi que les véhicules blindés et les tracteurs agricoles et forestiers.

"Nous soutenons les intentions affichées par le gouvernement avec ce projet de loi, mais nous ne sommes pas d'accord sur la méthode. Nous proposons une mise à la retraite progressive de ces véhicules, en commençant par un seuil de 15 ans. Il faut nous laisser le temps de nous préparer", a affirmé M. Ayebale, avant sa rencontre avec les parlementaires.

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