Le Kenya salue de nouveaux règlements pour freiner le transfert d'athlètes vers les pays riches

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La bataille du Kenya pour mettre fin à la vague de jeunes athlètes qui représentent les riches pays pétroliers arabes en changeant de nationalité a gagné du terrain, après que le Conseil de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF) a décidé d'imposer une période d'attente de trois ans au minimum avant le transfert d'un athlète vers une autre équipe.

Le président de l'organisation Athletics Kenya, Jack Tuwei, a salué la décision, estimant qu'elle aiderait au développement des jeunes talents dans le pays.

"Nous avons perdu trop de jeunes athlètes. Un jour ils courent dans les compétitions scolaires au Kenya, le lendemain ils concourent avec les Kenyans dans les grands championnats", a déploré M. Tuwei samedi à Nairobi.

Le Conseil de l'IAAF a également décidé que les demandes de changement de nationalité des athlètes devraient être examinées par un comité pour déterminer leur crédibilité et voir si les pays d'immigration offrent la pleine citoyenneté et les droits associés.

"Un athlète ne peut être transféré qu'une fois et aucun transfert ne peut avoir lieu avant l'âge de 20 ans", a indiqué l'IAAF.

Le Kenya et l'Ethiopie ont perdu de nombreux coureurs talentueux qui ont émigré dans les pays riches en Asie, en Europe et aux Etats-Unis, y compris l'actuelle championne du monde de steeplechase Ruth Jebet, qui représente le Bahreïn, et Paul Chelimo, qui a gagné une médaille d'argent de 5.000 mètres pour les Etats-Unis lors des Jeux olympiques d'été de 2016 à Rio de Janeiro.

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