L'Afrique centrale renforce la surveillance contre la dracunculose

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Le ministère tchadien de la Santé organise depuis mercredi à N'Djaména une réunion internationale transfrontalière sur le renforcement de la surveillance, l'intervention et l'éradication de la maladie du ver de Guinée en Afrique centrale.

Cette maladie demeure une préoccupation des systèmes de santé du Cameroun, de la Centrafrique et du Tchad, même si sur l'ensemble de ces trois pays, où la maladie est endémique, seul le Tchad a enregistré des cas humains. Au cours de l'année 2018, cinq cas humains, 841 infections chez les chiens et 17 autres chez les chats y ont été notifiés, selon des données du ministère de la Santé.

"Le risque de la réintroduction de la maladie du ver de Guinée (...) reste élevé en raison de la transmission en cours au Tchad. Ce risque est d'autant plus important que l'épidémie inexpliquée de la maladie (...) au Tchad est présente chez les humains et chez les animaux, principalement chez les chiens, mais aussi les chats", a déclaré le docteur Jean Bosco Ndihokubwago, représentant de l'OMS au Tchad.

"Il est donc urgent de renforcer la surveillance à la frontière commune entre le Tchad et ses voisins", a-t-il ajouté.

La rencontre de N'Djaména, organisée sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), vise à identifier les faiblesses et les défis liés à la réalisation des activités transfrontalières et à renforcer la surveillance de la dracunculose, tout en examinant, pays par pays, les activités spécifiques de lutte contre la maladie.

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