Le Nigeria dément tout paiment de rançon pour les otages de Boko Haram

Lai mohammed

Le gouvernement nigérian a démenti jeudi tout paiement de rançon au groupe djihadiste Boko Haram en échange des lycéennes enlevées le 19 février dernier à Dapchi, dans le nord du pays.

Le ministre nigérian de l'Information et de la Culture Lai Mohammed a déclaré que le gouvernement défiait tout individu ou organisation internationale de présenter des preuves de ces allégations.

Un rapport des Nations Unies soutient que le gouvernement aurait payé une énorme rançon à Boko Haram en échange de la libération des écolières de Dapchi. Ces dernières ont été relâchées un mois après leur enlèvement, après que le gouvernement eut annoncé avoir dialogué avec le groupe djihadiste.

"Il n'est pas suffisant de dire que le Nigeria a payé une rançon, petite ou énorme. Il faut en présenter la preuve conclusive", a déclaré M. Mohammed dans un communiqué.

Il a également qualifié les propos du rapport de "simple conjecture", à moins que l'ONU ne présente des preuves.

Selon les responsables locaux, presque toutes les étudiantes de Dapchi et d'autres victimes kidnappées auparavant ont été relâchées en mars suite aux négociations d'organisations internationales et de partenaires du gouvernement nigérian.

Une seule fille, Leah Sharibu, est toujours en captivité en raison de son refus présumé de renoncer à la foi chrétienne. Le gouvernent a indiqué poursuivre ses efforts pour sa libération.

Plus de 100 écolières sont par ailleurs encore détenues par une autre faction du groupe djihadiste après avoir été enlevées en avril 2014 à Chibok, un village du nord-est du Nigeria.

 

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