La ville du Cap en Afrique du sud a salué jeudi la décision de la Banque mondiale de la classer au premier rang des métropoles d'opportunité d'Afrique.
"C'est une confirmation de l'engagement de notre ville à fournir de meilleurs services aux résidents et à mettre en place un environnement propice permettant aux entreprises de prospérer, tout en assurant un accès équitable à l'emploi", a déclaré le maire élu du Cap, Dan Plato.
Dans son rapport "Doing Business in South Africa" (faire des affaires en Afrique du Sud), publié plus tôt cette semaine, la banque mondiale a déclaré qu'en matière de facilité de faire des affaires, le Cap était première au classement des municipalités métropolitaines en Afrique.
La Banque mondiale a évalué les grandes villes de 190 pays, dont les neuf municipalités métropolitaines d'Afrique du Sud. Le Cap est arrivé en première place des huit villes sud-africaines notées sur deux des quatre indicateurs de la Banque mondiale.
Le Cap accueille le Parlement sud-africain et compte une population de près de quatre millions de personnes.
Cette ville décroche la première place en matière de traitement des permis de construction. Il faut 88 jours à une nouvelle entreprise pour obtenir les licences et permis nécessaires, et pour mener à bien les notifications et inspections requises, soit environ la moitié du délai de 155 jours à Johannesburg.
Parmi les autres indicateurs majeurs qui étaient des grandes priorités pour les investisseurs figurent la fiabilité des infrastructures, qui représentent un coût annuel pour la ville de près de six milliards de rands (environ 416 millions de dollars), ainsi que le débit de l'accès à Internet et la sécurité énergétique. La ville du Cap s'est fixé pour objectif de fournir 20 % d'énergies renouvelables dans son approvisionnement énergétique d'ici 2020.