Les ministres burkinabè et ivoirien des Affaires étrangères, Alpha Barry et Marcel Amon-Tanoh, ont échangé lundi avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré sur le niveau de coopération entre les deux Etats, notamment sur la question des Burkinabè "illégalement installés" dans la forêt classée du Mont Péko en Côte d'Ivoire.
"Sur la question du Mont Péko, le ministre ivoirien a soutenu qu'il y a eu un accord entre les deux parties, qui consiste d'abord à recenser les populations concernées, et prendre ensuite des dispositions idoines", lit-on dans un communiqué publié par la présidence du Burkina Faso à l'issue de la rencontre.
Le parc national du Mont Péko occupe une superficie de 34.000 hectares dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. Il est l'un des huit parcs nationaux du pays et est renommé pour sa végétation abondante.
Plusieurs centaines de familles burkinabè sont "installées illégalement" dans ce parc où elles mènent des activités agricoles.
La question avait été abordée lors du sommet du Traité d'amitié et de coopération (TAC) en juillet dernier sans propositions concrètes.
Etaient également présents à cette rencontre le ministre burkinabè de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, Paul Robert Tiendrebéogo, et les ministres burkinabè et ivoirienne en charge de l'Action sociale, Hélène Marie Laurence Ilboudo née Marshal et Mariétou Koné.
"La séance de travail de ce matin est une réunion de préparation de celle du comité de suivi du TAC qui doit préparer sa 8e édition à Ouagadougou. Cette réunion du comité de suivi doit se tenir à la fin du premier trimestre de l'année 2019", a indiqué le ministre ivoirien des Affaires étrangères.