Niger : lancement d'un Programme pour la promotion des droits des enfants

Unicef

Le gouvernement nigérien et l'UNICEF ont procédé mardi à Niamey au lancement d'un Programme de coopération en vue de la promotion des droits des enfants pour la période 2019-2021, a-t-on appris mercredi de source officielle.

Il s'agit pour l'UNICEF à travers ce nouveau programme d'appuyer le gouvernement nigérien afin que "tous les enfants, en particulier les plus vulnérables, jouissent de leurs droits, que les adolescents et les jeunes soient autonomes, que les communautés et les systèmes soient renforcés et résilients, que l'aide humanitaire et le secteur du développement répondent aux causes structurelles de la fragilité et de la vulnérabilité", précise-t-on.

Selon le ministre nigérien du Développement communautaire et de l'Aménagement du Territoire, M. Abdou Amania, ce programme de coopération approuvé par le Conseil d'administration de l'UNICEF lors de sa session du 5 au 7 février dernier, est le fruit d'un processus participatif et inclusif, avec l'ensemble des acteurs et des partenaires à différents niveaux.

Il a salué la volonté ardente chez ces acteurs de faire avancer les droits de l'enfant et contribuer à faire bouger les lignes en appui aux efforts déjà entrepris par le gouvernement.

La représentante de l'UNICEF au Niger, Félicité Tchibindat, a pour sa part salué les énormes progrès réalisés par le Niger en faveur des droits des enfants et des femmes qui ont eu pour conséquences notamment la diminution considérable de la mortalité des enfants de moins de cinq ans au cours de la dernière décennie, passant de 10,9% à 8,5%, l'amélioration de l'accès à des services d'approvisionnement en eau de 7% entre 2012 et 2015, portant à 56% la proportion de la population qui utilise une source d'eau potable de meilleure qualité.

A cela s'ajoutent les efforts du gouvernement à éliminer le mariage des enfants, en s'engageant à mettre fin à cette pratique néfaste et à garantir l'accès et la rétention à l'école des jeunes filles jusqu'à l'âge de 16 ans, ayant également permis une augmentation de 35% du nombre d'enfants inscrits à l'école primaire, ainsi qu'un doublement du taux d'inscription dans le premier cycle du secondaire depuis 2012, s'est réjouie Félicité Tchibindat.

Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam