L'Egypte, le Soudan et l'Ethiopie organiseront de nouveaux pourparlers au sujet du grand barrage sur le Nil, selon le ministère égyptien des Affaires étrangères

Barrage nil

Les ministres des Affaires étrangères et de l'Irrigation d'Egypte, du Soudan et d'Ethiopie sont convenus dimanche d'organiser un nouveau cycle de pourparlers d'une semaine, afin de discuter de questions de fond et de plusieurs points controversés concernant le Grand Barrage de la Renaissance en Ethiopie (GERD).

Ils ont décidé de ce nouveau cycle de négociations après que les ministres des trois pays se furent réunis par vidéoconférence pour débattre du remplissage et du fonctionnement du GERD sous le patronage de l'Union africaine (UA).

Les pourparlers auront lieu en présence d'observateurs ayant déjà participé aux négociations précédentes et d'experts nommés par la Commission de l'UA, a indiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué publié à l'issue de la réunion.

A la fin de cette semaine de négociations, une réunion ministérielle présidée par l'Afrique du Sud - qui exerce actuellement la présidence de l'UA - aura également lieu pour examiner les résultats des pourparlers tripartites.

L'Egypte a souligné la nécessité de parvenir à un accord avant le début de la deuxième phase du remplissage du réservoir du barrage, de manière à servir les intérêts communs des trois pays.

L'Ethiopie a commencé à construire le GERD en 2011. L'Egypte craint que ce barrage n'affecte les 55,5 milliards de mètres cubes d'eau qu'elle reçoit chaque année du Nil, et le Soudan a récemment soulevé des préoccupations similaires.

Au cours des dernières années, toutes les négociations tripartites sur les règles de remplissage et de fonctionnement du GERD se sont avérées infructueuses, y compris celles qui ont été organisées par Washington, ou plus récemment par l'UA.

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