Soudan: L’Afrique du Sud ridiculise les néo colons de la CPI

000 par8198417 0

Le président soudanais Omar el-Béchir a quitté ce lundi 15 juin l’Afrique du Sud, faisant ainsi fi de la justice sud-africaine qui lui avait interdit de quitter le pays dans l'attente d'une décision de justice. Après les manifestations xénophobes d’il y’a quelques semaines, les autorités sud africaines étaient attendues au tournant, car les Africains sont lassés de ces gens souffrants de nostalgie coloniale et incapables de balayer devant leurs portes. En effet, la CPI, située à la Haye aux Pays Bas ne voyant aucun criminels de guerre en occident est obligée de lancer des mandats d’arrêts contre des chefs d’états Africains. Notons au passage qu’aucun jugement n’a été rendu par ce tribunal à l’encontre du président Laurent Gbagbo dont la détention préventive dure depuis des années. L'Afrique du Sud a tenue son rang de puissance régionale et cela est à féliciter. Si le président soudanais devait être jugé il appartient aux soudanais de la faire ou à un tribunal Africain.

Le président Omar el-Béchir est arrivé à Khartoum ce lundi soir. Le ministre des Affaires étrangères du Soudan affirmait samedi sur RFI que cette action en justice était une affaire interne à l'Afrique du Sud et il ajoutait qu'elle ne concernait pas le Soudan car des assurances lui avaient été données par Pretoria en termes de respect de l'immunité du président soudanais. Les gesticulations des médias occidentaux ont atteint des sommets pendant ce sommet de l’UA, mais heureusement pour eux, l’Afrique du Sud a réagit avec fermeté en respectant le droit international et les conventions entre états Africains.

L'Afrique du Sud est-elle en train de tourner le dos à la CPI ? Depuis 2009, date du premier mandat d'arrêt émis par la CPI contre Omar el-Béchir, l'Union Africaine est montée au créneau pour empêcher l'arrestation du président soudanais. Celui-ci a pu bénéficier de prises de positions très fermes de l'UA et de certains de ses dirigeants qui estiment, comme l'Ougandais Museveni, que les Etats africains devraient quitter la CPI car elle est un outil pour viser l'Afrique. Un avis également partagé par les présidents Robert Mugabe et Uhuru Kenyatta. Les ONG sud Africaines financées par l’occident vont sans doute attaquer le président Zuma qui a fait un pied de nez à leurs mécènes.

Par AYONG

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam