Les Sud-Africains travaillent ensemble pour raviver la croissance afin de sauver les emplois existants et d'en créer de nouveaux, a déclaré mercredi le président sud-africain Jacob Zuma.

"Nous travaillons dur pour renforcer la performance de secteurs tels que les mines, l'agriculture, les infrastructures et l'industrie manufacturière, afin de sauver et de créer des emplois", a déclaré M. Zuma lors du Congrès international des syndicats à Durban.

Ce Congrès a lieu à un moment difficile pour l'économie mondiale, qui reste morose, a-t-il déclaré.

Si l'Afrique du Sud atteint son objectif de croissance de 1% envisagé pour l'année prochaine, cela créera 80.000 emplois, tandis qu'une croissance de 3% créerait plus de 300.000 emplois, a déclaré M. Zuma.

"À terme, nous voulons relever la croissance jusqu'au niveau de 5% prévu dans notre Plan de développement national au cours des années à venir", a déclaré le président.

La gestion de l'environnement économique national relève de la responsabilité non seulement du gouvernement mais aussi des syndicats et entreprises, a-t-il déclaré.

Les inégalités mondiales et l'exclusion économique sont devenues une menace sérieuse pour la paix, la stabilité et le développement économique au niveau mondial, a déclaré M. Zuma.

"Toutes les solutions possibles doivent être trouvées pour clore ce fossé, et pour cela, nous avons besoin de ressources", a-t-il dit. "C'est pourquoi nous souhaitons exprimer nos graves préoccupations sur les ressources que perd le continent du fait de flux financiers illicites", a-t-il dit.

Un rapport conjoint de l'Union africaine et de la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU estime que les flux financiers illicites sortant de l'Afrique pourraient représenter un montant total d'environ 50 milliards de dollars par an.