Tchad : onze morts dans une opération policière contre des terroristes de Boko Haram

Boko

N'DJAMENA -- Six terroristes se sont explosés avec leurs charges explosives, tuant également cinq policiers et blessant trois autres, au cours d'une opération policière menée lundi matin contre des éléments de la secte terroriste Boko Haram dans un quartier périphérique de N'Djamena, capitale tchadienne, a déclaré à la presse le ministre tchadien de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Abdérahim Birémé Hamid.

L'incident a eu lieu au lendemain de l'arrestation, dimanche soir, du serveau de Boko Haram qui s'occupe du Tchad et du Nord- Cameroun et de ses complices, avec la saisie de beaucoup des documents et une cinquantaine de cartes SIM des téléphonies mobiles, a précisé M. Birémé Hamid.

Les policiers ont essuyé cette riposte des terroristes lundi matin lorsqu'ils arrivaient pour perquisitionner une maison indiquée par un des compagnons du chef local de Boko Haram à Dinguessou, dans la périphérie de N'Djaména, a-t-il ajouté.

Trois ceintures d'explosifs ont été saisis et confiés au procureur de la République près le tribunal de première instance de N'Djaména.

Lors de la même opération, deux éléments de Boko Haram ont été arrêtés. La police a également interpellée une femme et des enfants présents dans la même maison.

La police est à la recherche d'une deuxième femme qui a réussi à s'échapper.

Le 15 juin dernier, deux attaques terroristes avaient eu lieu quasi simultanées devant la Direction de la sécurité publique ( située en face du Commissariat central de N'Djaména) et à l'Ecole nationale de police, faisant 38 morts, y compris trois kamikazes, et une centaine de blessés dont un reste dans un état grave.

Le gouvernement tchadien avait attribué le double attentat- suicide, une première dans l'histoire de ce pays très actif dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, à Boko Haram, alors même qu'il n'a eu aucune revendication à ce jour.

Dimanche dernier, le procureur de la République de N'Djaména, Alghassim Khamis, avait affirmé qu'une soixantaine de personnes, ressortissants du Tchad, du Cameroun, du Nigéria et du Mali, avaient été interpellées et plusieurs matériels de communication saisis dans le cadre de l'enquête ouverte après ce double attentat.

-- Six terroristes se sont explosés avec leurs charges explosives, tuant également cinq policiers et blessant trois autres, au cours d'une opération policière menée lundi matin contre des éléments de la secte terroriste Boko Haram dans un quartier périphérique de N'Djamena, capitale tchadienne, a déclaré à la presse le ministre tchadien de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Abdérahim Birémé Hamid.

L'incident a eu lieu au lendemain de l'arrestation, dimanche soir, du serveau de Boko Haram qui s'occupe du Tchad et du Nord- Cameroun et de ses complices, avec la saisie de beaucoup des documents et une cinquantaine de cartes SIM des téléphonies mobiles, a précisé M. Birémé Hamid.

Les policiers ont essuyé cette riposte des terroristes lundi matin lorsqu'ils arrivaient pour perquisitionner une maison indiquée par un des compagnons du chef local de Boko Haram à Dinguessou, dans la périphérie de N'Djaména, a-t-il ajouté.

Trois ceintures d'explosifs ont été saisis et confiés au procureur de la République près le tribunal de première instance de N'Djaména.

Lors de la même opération, deux éléments de Boko Haram ont été arrêtés. La police a également interpellée une femme et des enfants présents dans la même maison.

La police est à la recherche d'une deuxième femme qui a réussi à s'échapper.

Le 15 juin dernier, deux attaques terroristes avaient eu lieu quasi simultanées devant la Direction de la sécurité publique ( située en face du Commissariat central de N'Djaména) et à l'Ecole nationale de police, faisant 38 morts, y compris trois kamikazes, et une centaine de blessés dont un reste dans un état grave.

Le gouvernement tchadien avait attribué le double attentat- suicide, une première dans l'histoire de ce pays très actif dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, à Boko Haram, alors même qu'il n'a eu aucune revendication à ce jour.

Dimanche dernier, le procureur de la République de N'Djaména, Alghassim Khamis, avait affirmé qu'une soixantaine de personnes, ressortissants du Tchad, du Cameroun, du Nigéria et du Mali, avaient été interpellées et plusieurs matériels de communication saisis dans le cadre de l'enquête ouverte après ce double attentat.

Source...Xinhua

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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