Le Kenya introduira des règles plus strictes contre la corruption

Nkvnkldv

Le président kényan Uhuru Kenyatta a appuyé lundi la décision du pouvoir judiciaire d'adopter de nouvelles règles pour accélérer la procédure de jugement des affaires de corruption.

M. Kenyatta a déclaré que la décision du juge en chef kenyan David Maraga de publier de nouvelles règles de procédure pour les affaires de corruption et de crimes économiques, aiderait à dissuader le vice.

"Comme d'habitude, le président est prêt à accorder au juge en chef Maraga, et à l'ensemble du pouvoir judiciaire, son plein soutien dans l'application de ces nouvelles règles et, plus largement, pour s'assurer que la guerre contre la corruption sera gagnée", a précisé le président dans un communiqué publié à Nairobi.

Le président a affirmé qu'il espérait que d'autres organismes qui jouent un rôle dans la lutte contre la corruption travailleraient en coopération avec M. Maraga et prendraient la responsabilité de leur part dans cette guerre.

Le communiqué est publié quelques heures après que M. Maraga ait annoncé que de nouvelles règles seraient lancées pour s'assurer que ceux accusés d'abus ou de détournement de fonds publics seraient jugés plus rapidement.

Dans un discours lu en son nom par son adjoint lors d'une conférence d'avocats à Mombasa, dans l'est du Kenya, M. Maraga a indiqué que les nouvelles règles aideraient à mettre fin au jeu du blâme dans les affaires de corruption.

Le pouvoir judiciaire a souvent été critiqué pour son habitude de retarder le jugement des affaires de corruption dans le pays.

Les experts estiment que les mesures de dissuasion qui incluent des peines de prison prolongées pour les personnes accusées de corruption ainsi que la sensibilisation du public sont essentielles pour lutter contre ce crime au Kenya.

Notant que la corruption est une menace pour la sécurité nationale du Kenya et la croissance économique, les experts pensent des efforts concertés sont nécessaires pour éliminer le fléau dans les secteurs public et privé.

En octobre, le président Kenyatta a admis que la lutte contre la corruption n'était pas facile et a ordonné aux agences chargées de combattre la corruption d'accélérer leur rythme pour dissuader le vice, auquel est attribué le sous-développement dans le pays.

M. Kenyatta a défendu son gouvernement qui, selon lui, a fait plus que toutes les administrations précédentes depuis l'indépendance dans la lutte contre la corruption en traduisant en justice de hauts responsables du gouvernement.

M. Maraga a déclaré que la guerre contre la corruption n'est pas simplement une affaire judiciaire, mais une guerre qui nécessite des efforts concertées, dont une enquête crédible et appropriée par la police et l'agence anti-corruption.

Source...Xinhua

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam