Le Kenya lance un centre d'arbitrage international pour favoriser les investissements

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Le président kenyan Uhuru Kenyatta a déclaré mardi que le Centre de Nairobi pour l'arbitrage international (NCIA), inauguré ce même jour, contribuerait à favoriser les investissements vers ce pays d'Afrique de l'Est.

Au cours de la première Conférence internationale d'arbitrage pour l'Afrique de l'Est et du Centre, qui s'est ouverte mardi à Nairobi, M. Kenyatta a déclaré que les mécanismes de résolution des litiges étaient un élément essentiel du programme de développement économique poursuivi par ce pays et ce continent.

"L'inauguration aujourd'hui du NCIA marquera une nouvelle étape sur la voie pour transformer la manière dont nous faisons des affaires au Kenya", a-t-il déclaré dans un communiqué lu en son nom par le secrétaire au Trésor, Henry Rotich.

"Nous sommes déterminés à transformer la vie de nos concitoyens et à réaliser notre programme définitif pour l'émancipation de l'Afrique et le développement durable et rapide", a déclaré le président dans ce discours.

Cette conférence de deux jours réunit plus de 500 acteurs de l'arbitrage international pour discuter des développements récents et de sujets marquants en matière d'arbitrage commercial international.

Cette conférence a également été marquée par l'inauguration du NCIA, marquant une étape de l'essor du Kenya en tant que destination privilégiée pour le commerce et l'investissement en Afrique.

L'arbitrage est l'un des mécanismes alternatifs de résolution des litiges, utilisé principalement pour régler rapidement les litiges commerciaux, en particulier ceux impliquant des investisseurs régionaux ou internationaux.

Il consiste à faire appel à un arbitre désigné en commun par les parties ou nommé avec leur accord, au lieu d'un juge, pour trancher leur différend. La décision de l'arbitre est appliquée de la même manière que le verdict d'un tribunal.

Le Kenya suit une trajectoire de réforme et de développement marqué par un essor rapide des investissements étrangers dans les infrastructures et l'industrie d'extraction, sous la forme de partenariats public-privé, a déclaré M. Kenyatta.

Il a réaffirmé l'impératif pour l'Afrique d'adopter des mécanismes alternatifs de résolution des litiges plutôt que de recourir au jugement d'un tribunal.

Source...Xinhua

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