Les présidents gabonais et tchadien discutent de la lutte contre Boko Haram

Idriss deby

N'DJAMENA -- Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a effectué samedi un déplacement au Tchad où il a eu un entretien de trois heures avec son homologue tchadien Idriss Déby Itno sur la lutte contre la secte islamiste nigériane Boko Haram.

Il a fait ce déplacement 20 jours après un double attentat suicide à N'Djamena qui a fait 38 morts, y compris trois kamikazes, ainsi qu'une centaine de blessés. Le 29 juin, encore 11 personnes ont trouvé la mort - 5 policiers et 6 kamikaes - lorsque ceux-ci se sont faits exploser pour faire face à un perquisition policière.

"Je suis venu témoigner de la solidarité qu'est celle du Gabon face aux dernières attaques meurtrières qui ont eu lieu ici à N' Djaména", a précisé le chef de l'Etat gabonais à l'issue de lentretien avec Idriss Déby.

Il a déclaré avoir exploré avec son homologue tchadien la possibilité de soutenir les efforts que mènent le Tchad et le Cameroun dans la lutte contre Boko-Haram.

"En dehors de la partie militaire, nous avons aussi discuté du volet politique pour voir dans quelle mesure travailler dans un sens plus large, pour éradiquer ce phénomène de terrorisme" dans les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC)", a affirmé Ali Bongo, qui est également président en exercice de la CEEAC.

Les deux hommes ont aussi discuté des élections en République centrafricaine et de la situation qui prévaut actuellement au Burundi.

Le président gabonais a annoncé que l'envoyé spécial de la CEEAC pour le Burundi et la région des Grands Lacs, l'ancien président tchadien Goukouni Weedeye (1979-1982), se rendrait au Burundi pour prendre contact avec toutes les parties et essayer d' engager le dialogue et décrisper le climat actuel.

Mise à part les questions sécuritaires, celles liées au développement et au changement climatique dans l'espace CEEAC ont été aussi évoquées.

"Nous ne voulons pas que l'Afrique soit encore le continent victime des changements climatiques. Nous nous concertons pour que notre voix soit entendue à la prochaine COP21 de Paris", a conclu le chef de l'Etat gabonais.

Source...Xinhua

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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