Alors que commence bientôt l’évènement sportif majeur de l’année 2014 avec la coupe du monde de football au Brésil, AYONG vous présente l’équipe nationale du Ghana qui va représenter le continent africain dans cette illustre compétition.
Le football est introduit en Côte-de-l'Or, colonie britannique, à la fin du XIXe siècle, par des marins et immigrés britanniques. Un club est lancé à Cape Coast dès 1903, le Hearts of Oak Sporting Club en 1911. La Gold Coast Football Association, fondée en 1920, organise un championnat à Accra, dont douze éditions se tiennent juqu'en 1953.
Le 28 mai 1950 la Fédération organise avec celle du Nigeria, fondée en 1945, une premère confrontation entre les deux sélections nationales. Il s'agit du premier match international officiel de la Côte-de-l'Or, qui l'emporte à domicile un but à zéro. Cette date a une valeur symbolique en raison de la situation politique des deux nations, aucune n'ayant encore obtenu son indépendance du Royaume-Uni (le Ghana l'obtiendra le 6 mars 1957 et le Nigeria le 1er octobre 1960). Cela n'empêche pas les deux sélections de se disputer chaque année à partir de 1951 et jusqu'en 1959 la Jalco Cup. La « Côte-de-l'Or » l'emporte quatre fois, le Nigeria cinq. En 1955, la Côte-de-l'Or l'emporte 7 buts à 0, ce qui reste aujourd'hui la plus lourde défaite de la sélection nigériane.
La Fédération du Ghana de football (alors la Ghana Amateur Football Association) voit le jour en 1957, l'année de l'indépendance. Elle devient membre dès 1958 de la Fédération internationale de football association (FIFA) et de la Confédération africaine de football (CAF), ce qui permet à sa sélection de prendre part aux compétitions internationales.
Dans les années 60 les « blacks stars » du Ghana écrivent une des plus belles pages de leur histoire en remportant à deux reprises la coupe d’Afrique des nations, en 1963 et en 1965.
Après une belle décennie au sommet de la hiérarchie africaine, la sélection du Ghana marque le pas au début des années 1970, malgré la victoire du Asante Kotoko de Kumasi en Coupe d'Afrique des clubs champions en 1970 et l'éclosion - éphémère - d'Ibrahim Sunday, vainqueur du Ballon d'or africain en 1971. Alors qu'elle reste sur quatre finales d'affilée, la sélection ne parvient même pas à se qualifier aux phases finales des Coupes d'Afrique de 1972, 1974 et 1976.