Le nouveau Premier ministre guinéen s'engage à améliorer les conditions de vie de ses concitoyens

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Le nouveau Premier ministre guinéen Ibrahima Kassory Fofana a exprimé jeudi, lors de sa prise de fonctions, son ambition d'améliorer les conditions de vie des populations et garantir la sécurité des personnes et de leurs biens.

"Nous avons en effet le besoin de traduire les performances macroéconomiques remarquables enregistrées en réalités concrètes afin d'améliorer les conditions de vie des populations et de garantir la sécurité des personnes et de leurs biens", a dit Dr Kassory dans un discours prononcé au cours de la cérémonie de passation de service avec le Premier ministre sortant Mamady Youla.

Devant les corps diplomatiques, les membres du gouvernement et de nombreux invités, le Premier ministre a affirmé qu'il "mesurait dans toute son acuité les attentes de ses concitoyens", notamment en ce qui concerne "les problématiques de l'emploi et d'entreprenariat jeune, l'épanouissement des femmes, et la lutte contre la corruption".

Et c'est pour cette raison, dit-il, que l'action de son futur gouvernement (qui n'est pas encore formé) va s'inscrire dans la poursuite des efforts déjà consentis par le président guinéen Alpha Condé, pour bâtir une nation guinéenne unie et prospère.

Toutefois, le nouveau Premier ministre se dit conscient du "contexte de rapports difficiles" entre le gouvernement et certains partenaires sociaux et politiques du pays.

Il a saisi cette opportunité de son arrivée à la tête du gouvernement pour invite d'ores et déjà au dialogue et à la concertation, les acteurs politiques et sociaux, afin de surmonter les difficultés courantes qui en fait ne sont pas propres qu'à la Guinée.

"Le dialogue social sera au centre des préoccupations de mon gouvernement dans le but de garantir la paix sociale et l'ordre public indispensables à tout développement", a déclaré Kassory Fofana.

Par ailleurs, il n'a pas manqué de rappeler que "les chantiers sont nombreux et gigantesques, dans un contexte politique qui comporte certainement des risques au regard des échéances électorales en perspective".

Pour ce faire, il estime que l'implication de toutes "les forces vives" de la nation y compris les institutions républicaines, la société civile, les organisations patronales et syndicales, les leaders politiques et religieux est nécessaire pour parvenir au consensus indispensable à la paix et au développement.

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