Le Burundi a enregistré de "bonnes performances" en matière énergétique et minière, selon un ministre

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Le Burundi a déjà enregistré de "bonnes performances" en matière énergétique et minière, a déclaré mercredi à Bujumbura le ministre burundais de l'Hydraulique, de l'Energie et des Mines, Côme Manirakiza.

M. Manirakiza a tenu ces propos lors d'une conférence de presse centrée sur les réalisations de son ministère au cours du premier semestre 2018.

"En tant que responsable des trois secteurs, par rapport à la situation qui prévalait dans le temps, j'en fais aujourd'hui une appréciation bonne au plan global en considérant les pas déjà franchis en la matière. Toutefois, cela ne signifie pas que la situation est satisfaisante, dans la mesure où on croise au cours du processus ad hoc, chaque fois des défis qui s'intercalent à un certain niveau, et qui font que les résultats escomptés ne soient atteints dans les délais souhaités", a-t-il précisé.

En matière énergétique, le ministre Manirakiza s'est dit heureux de constater qu'il n'y a plus aujourd'hui au Burundi de "délestage" dans la distribution de l'énergie électrique comme c'était le cas au cours des années antérieures.

Cependant, la qualité de cette énergie distribuée n'est pas encore satisfaisante, a-t-il reconnu.

L'autre grand défi, c'est de pouvoir "donner effectivement de l'électricité à tout le monde", a-t-il poursuivi.

Le ministre Manirakiza s'est dit optimiste quant aux perspectives futures au niveau de l'accès à l'énergie électrique en citant notamment les interconnections régionales envisagées, de concert avec des partenariats internationaux.

Dans le secteur minier, il a annoncé que le gouvernement est à pied d'œuvre pour donner un coup d'accélérateur aux réalisations en la matière, en se focalisant surtout sur l'exploitation des mines en partenariat avec des sociétés minières opérant sur la base de la réglementation en vigueur.

"Les actions en cours se basent sur des réalités du terrain. Par exemple, avant l'ouverture de la mine des terres rares de Gakara, les documents à la disposition du ministère, faisaient état de 5 000 tonnes de terres rares au niveau national. Mais aujourd'hui, nous avons découvert avant de commencer l'exploitation sur ce site de Gakara, qu'on était déjà pour cette seule zone de Gakara, à 150 000 tonnes de terres rares, alors que les recherches continuent. Vous comprenez donc bien que si on s'était focalisé uniquement sur les 5 000 tonnes trouvées dans les documents, on n'aura pas avancé dans les investigations minières", a-t-il affirmé.

Le Burundi, a-t-il poursuivi, abrite aussi un gisement minier "important" d'or au niveau de la commune Mabayi dans la province de Cibitoke (ouest) en train d'exploiter par la société Tanganyika Mining Gold.

"Par ailleurs, très bientôt à Muyinga (nord-est), nous allons enclencher, en partenariat avec une nouvelle société minière, un processus d'exploitation de l'or", a annoncé M. Manirakiza, indiquant que le conseil des ministres s'est déjà prononcé favorablement et que les procédures de signatures sont en cours.

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