Afrique centrale : le comité des chefs de police se mobilise pour lutter contre l'insécurité transfrontalière

Police cemac

En réunion à Brazzaville du 4 au 7 décembre dans le cadre de la 19ème session du Comité des chefs de police d'Afrique centrale (CCPAC), les responsables de police de la CEMAC et de la CEEAC se sont engagés à former une seule communauté pour rationaliser leurs efforts de lutte contre la criminalité et la sécurisation des frontières extérieures.

"La sous-région Afrique centrale est en paix, mais il reste encore des défis sécuritaires à relever. Notre devoir est d'assurer au maximum la protection des personnes et biens, l'éradication de la criminalité sous toutes ses formes", a déclaré le général de police congolais, Jean François Ndengué, le nouveau chef du CCPAC.

En vue de relever les défis sécuritaires, les chefs de police de la sous-région d'Afrique centrale entendent coopérer, en matière de police criminelle, avec le Comité des chefs de police d'Afrique de l'Ouest tout en proposant que soit effectif le projet Interpol-CEMAC.

Le but est, précise le CCPAC, de faciliter la libre circulation des personnes et des biens dans cet espace communautaire.

Par ailleurs, faisant le bilan des activités opérationnelles du secrétariat permanent du CCPAC pour l'exercice 2018, les chefs de police ont émis le vœu de voir les pays membres ratifier l'Accord de coopération en matière de police criminelle entre les pays de l'Afrique centrale par leurs Parlements des États membres.

Selon le ministre congolais de l'Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou qui préside cette session, les assises de Brazzaville sont une occasion pour réaffirmer l'extrême volonté des pays membres de continuer à travailler avec tous les organismes partenaires et de solliciter davantage leur soutien afin d'aider la sous-région à tenir tous ses engagements d'offre de sécurité.

"Les défis sécuritaires sont énormes et encore plus subtils. Il faut donc continuer à travailler à les relever. C'est une exigence et un devoir que commande votre responsabilité commune", a-t-il précisé. Il a souligné qu'il faut à l'Afrique centrale des hommes formés pour une police républicaine, respectueuse des droits humains et de la dignité de la personne, et résolument engagée dans la traque des criminels de tout acabit.

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